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Libération

Comme ils se retrouvent...

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publié le 9 juin 2007 à 8h12

«Pour qu'on en arrive à la finale prétendue de rêve entre Roger Federer et Rafael Nadal, il ne restait plus au Suisse qu'à battre Nikolay Davydenko et à l'Espagnol à se débarrasser de Novak Djokovic. C'est le numéro 1 mondial qui ouvrit la journée et son match contre le Russe, qu'il avait déjà battu huit fois sur huit, n'annonça pas une prestation onirique dimanche. Le match fut terne, aussi morne que la plaine de Waterloo. La partie était commencée depuis près de trois quarts d'heure quand les pompiers (ou était-ce la police ?), se pressant à l'extérieur du stade, en emplit l'atmosphère sonore. Il y avait vraiment le feu pour Federer, mené 2-4 et 0-40. Mais il fallait ça aussi pour le tirer de sa torpeur qui augmenta au fil des sets. Il n'y eut pas double break contre le Suisse ; au contraire, il remonta pour mener lui-même 5-4. Davydenko tint bien son service cette fois-là, mais pas la suivante. 7-5 pour Federer. La deuxième manche fut ennuyeuse jusqu'à ce que le Suisse perde son engagement à 4 ­ 4. Il reprit celui de Davydenko juste derrière pour emporter le jeu décisif sans histoire (7-5). Ce fut un peu le même scénario dans la troisième manche où Federer gagna le jeu décisif plus difficilement (9-7). Tout cela avait duré trois heures sous un ciel gris et éblouissant sans guère déclencher d'enthousiasme.

Toute vitesse. La victoire de Rafael Nadal fut d'un autre tonneau. Novak Djokovic commença par agresser le double tenant du titre, frappant à toute force et à toute vites