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Libération

La victoire en rose des Parisiens

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publié le 11 juin 2007 à 8h13

Et voilà le travail. Leader dès le début du championnat, un rien chahuté quand même pour faire durer le suspense, remplir Jean-Bouin à chaque match, et le Stade de France pour les grosses affiches, le Stade français Paris a remporté le bouclier de Brennus, le treizième de son histoire, le premier de l'ère Galthié-Landreau. On a eu beau rire du rose, des fleurs, des Gipsy Kings, du kitsch ou double, ils ont gagné. Rien à ajouter, sinon, qu'avec cette huitième défaite en finale, la poisse n'a toujours pas lâché l'ASM Clermont-Auvergne.

Percées. Car si le vainqueur est beau et légitime, il faut avoir une petite pensée pour Clermont. «Honnêtement, on a dominé, résume Laurent Emmanuelli, pilier jaunard, mais ce soir nous avons montré que dominer n'était pas gagner. Ce n'est pas tous les jours qu'une équipe perd après avoir pesé autant sur un match.» Avec une mêlée puissante et des troisième ligne conquérants, Montferrand a effectué de belles percées en première mi-temps. Percées se terminant toujours sur un coup de pied de Broke James entre les poteaux. D'essai point. «Nous avons pris de l'avance en marquant points après points, mais nous n'avons pas cherché à gérer notre avance, se défend Pierre Mignoni, demi de mêlée de Clermont, il fallait "scorer" pour gagner, ce que nous n'avons pas réussi à faire.» En face, les Parisiens bougés en touche, déménagés en mêlée, avaient du mal. David Skrela, sifflé par les supporteurs de Clermont loupait une pénalité,