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Libération

Peugeot repart pour deux tours d'horloge

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publié le 16 juin 2007 à 8h20

Quinze ans après son premier succès dans la Sarthe, Peugeot revient au Mans. La marque française relève le défi de la motorisation diesel face à Audi, qui avait réintroduit avec succès cette technologie l'année dernière. Les Allemands ont d'ailleurs remporté les sept dernières éditions (avec la marque Bentley en 2003) et ont de solides arguments pour prétendre à un huitième succès. L'année dernière, tout en se montrant prudents, les pilotes des prototypes Audi avaient repoussé les prétentions de la petite équipe Pescarolo. Cette année la structure de l'ancien pilote, quadruple vainqueur des 24 Heures du Mans, ne pourra ramasser que les miettes que laisseront peut-être tomber les formations Peugeot et Audi. Sachant qu'un règlement technique contraignant condamne par avance la mécanique plus conventionnelle (essence) de ses machines.

Moyens colossaux. La 75e édition de la plus grande course d'endurance du monde s'annonce donc comme un duel au sommet entre les deux constructeurs généralistes, dotés de moyens colossaux, qui mettent sur la piste trois voitures découvertes pour Audi (modèle R10) à moteur V12 TDI et deux prototypes couverts (modèle 908) à moteur diesel V12 biturbo pour Peugeot.

Dans le clan français, on ne se fait pas beaucoup d'illusions sur les possibilités de rééditer les succès de 1992 et 1993 pour cette remise en jambes avec une nouvelle technologie. Présenté il y a tout juste un an, le programme de Peugeot n'a pris forme qu'à la mi-avril, avec la première cour