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Libération

Tim Henman reverdit sur le gazon de Wimbledon

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publié le 27 juin 2007 à 8h31

Londres

envoyé spécial

A l'ouverture de Wimbledon, la Grande-Bretagne était au ­désespoir. Depuis plusieurs semaines, les commentateurs sportifs se posaient une seule et unique question : Andy Murray, le jeune et turbulent espoir du tennis outre-Manche, allait-il récupérer d'une vilaine blessure au poignet pour s'aligner sur le gazon ? Quand il a dû répondre par la négative, le pays s'est mis en berne. C'était sans compter sur le vétéran Tim Henman.

A 32 ans, portant toujours beau, Henman a démontré hier qu'il n'était pas encore totalement cuit. Au terme d'un match épique contre l'Espagnol Carlos Moya, un autre trentenaire, Henman a arraché la victoire dans un cinquième set de folie, terminé sur un score que l'on voit peu à Wimbledon, 13 jeux à 11. Ce qui lui a valu les honneurs du quotidien du soir The Evening Standard qui évoquait «le rêve préservé de tout un peuple».

Henman, il faut le reconnaître, est revenu de loin. Entamé lundi après-midi, lors de la première journée largement dérangée par la pluie, le match a tenu en haleine le court central jusqu'à plus de 21 heures. Mené deux sets à un, longtemps débordé, le Britannique a ensuite entamé une ­magnifique remontée pour s'imposer 6-2 dans le quatrième set. Dans la cinquième manche, le vétéran sortait le grand jeu, à coups de passings ravageurs et millimétrés. Il sauvait même quatre balles de match avant de finalement quitter Moya, à la nuit tombée, sur un score de 5-5 dans l'ultime set.

Hier donc, tout r