Vinokourov roule avec Ferrari
Ex-coéquipier de Jaksche, ex-coureur de l'équipe Telekom (devenue T-Mobile) au centre d'un scandale croquignolet en Allemagne, aujourd'hui leader de la formation Astana sur laquelle courent les plus sombres rumeurs, alimentées par l'implication de deux de ses membres (Kessler et Mazzoleni) dans des affaires de dopage, le Kazakh Alexandre Vinokourov, l'un des favoris du Tour, n'hésite pas à charger- si l'on ose dire - son cas en revendiquant sa collaboration avec le très sulfureux médecin italien Michele Ferrari dont le nom est associé à la performance (notamment d'Armstrong) vélocipédique médicalement assistée depuis une bonne dizaine d'années. «Ferrari est un préparateur physique mais pas mon médecin», déclare Vinokourov à L'Equipe de samedi. Interrogé par le JDD sur cette (mauvaise?) fréquentation, Pat McQuaid, président de l'UCI, déclare: «Si Vinokourov venait à remporter le Tour, sa victoire serait moins crédible.»
McQuaid gronde contre les certificats de complaisance
Les AUT (pour autorisation à usage thérapeutique) sont des certificats médicaux que peuvent présenter des sportifs pour prendre des médicaments autrement interdits car considérés comme dopants. Autant dire que pour les moins vertueux des cyclistes, et des médecins, l'AUT peut se révéler aussi tentante qu'une soupière de malabars pour un gamin. C'est ce que reconnaît Pat McQuaid dans une interview à la Gazzetta dello Sport: «Il y en a trop, le