Coup du sort pour Alonso. Samedi après-midi, avant même la fin des qualifications, Alonso sait qu'il peut oublier la victoire. Arrêté par un problème de boîte de vitesses, il ne participe pas à la conquête de la pole position. Il doit se contenter de la dixième place sur la grille et, à contrecoeur, laisse son équipier Lewis Hamilton s'expliquer avec les pilotes Ferrari. L'Anglais parvient à s'immiscer entre Massa et Räikkönen, mais la supériorité des Ferrari se précise.
Les Ferrari s'envolent. «Je n'ai pas pris un super-départ et je ne sais pas pour quelle raison. Ma voiture était très bonne en début de course aussi j'ai poussé au maximum pour doubler Kimi (Räikkönen) sans y parvenir», dira Hamilton après l'arrivée au sujet de son départ raté permettant à la deuxième Ferrari de lui filer sous le nez.
Du très grand Alonso. Dans l'obligation de défendre sa couronne, il produit une course de grande classe, sans en être récompensé. Handicapé par sa mauvaise place au départ, il a longtemps buté sur un Heidfeld (BMW) opiniâtre. Il a également bataillé avec la Renault de Fisichella. Si Alonso a toujours trouvé l'ouverture sur la piste, il a tout perdu dans le trafic et lors des ravitaillements pour échouer à une décevante 7e place.
Kubica bien portant. Après son terrible accident de Montréal, le Polonais était de retour dans le cockpit de sa BMW. Sa course (4e) a démontré qu'il ne souffre d'aucune séquelle - physique ou psychologique.
Bonne