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Libération

En 2014, des JO d'hiver au bord de la mer Noire

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publié le 6 juillet 2007 à 8h41

Moscou

de notre correspondante

Six remonte-pente, une piste et quelques micro-hôtels. A ce jour, c'est à près tout ce que propose au skieur la station de Sotchi, désignée dans la nuit de mercredi à jeudi à Guatemala City par le Comité international olympique pour organiser les JO d'hiver 2014. «C'est quoi ces questions provocatrices ?» répond-on au Comité olympique russe quand on demande quelles infrastructures existent aujourd'hui dans la petite station du Caucase russe, surtout fréquentée l'été pour les bains dans la mer Noire.

«Rien n'existe». «La particularité de Sotchi est que rien n'existe encore de ce qui servira aux JO. Tout sera construit de zéro, finit par répondre le comité russe. Mais c'est peut-être aussi un avantage. Il n'y aura ainsi rien à détruire.» Pour rattraper ces retards, la Russie a promis d'allouer un budget record de 9 milliards d'euros au développement de Sotchi, dont 4 milliards rien que pour la construction des sites olympiques. Par comparaison, le budget construction de Vancouver, qui doit accueillir les prochains JO d'hiver, en 2010, ne prévoit que 426 millions d'euros.

A défaut d'infrastructures, Sotchi peut compter sur la volonté politique du Kremlin, qui a fait de cette candidature une cause nationale et un symbole du retour de la Russie sur la scène internationale. Grand sportif, et skieur lui-même, Vladimir Poutine s'est personnellement engagé dans la bataille, allant même jusqu'à rencontrer les membres du CI