«I fought the law, law won.» La célèbre chanson de l'Irlandais Joe Strummer, leader du groupe Clash était hurlée aux oreilles des coureurs sourds en Angleterre au départ du Tour. Avant, ils avaient entonné, en choeur avec la plupart des 800 journalistes présents et vivant du cyclisme en juillet, l'hymne international «God save the cyclism» de Pat Mac Quaid, dublinois et président de l'Union celliste internationale. Ce dernier écrivait, en octobre 2005 : «On peut bel et bien gagner un Tour de France sans avoir recours au dopage.» Pat est en fait un punk Pygmalion. Il est au micro : no futur. De clash, il n'y en aura pas. La justice sportive ou civile ne gagnera pas. Encore moins à la Coupe du monde de rugby où certains chocs humains effroyables s'entendront du haut des tribunes. Au vu du traitement médiatique de ce début de Tour, on peut dire que c'est quasi gagné : les «sportifs» qui assurent le show resteront, grâce au cyclisme caricatural et caricaturé, au-dessus des lois. Celles de la morale, de l'équité, de la conscience, de l'évidence, de la vérité. Le favori, Vinokourov (à la guitare), invité gracié par la société du Tour de France (au clavier), a des stock-options avec le docteur Ferrari (à la basse), multiple vainqueur du Tour de France par délégation de ses bons soins notamment à Armstrong. C'est censé être «seulement pour la préparation physique». Si Richard Virenque, consultant pour la télévision, à la batterie, coécrivait un livre avec Erik O
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