Menu
Libération

Le Brésil donne une leçon de réalisme à l'Argentine

Article réservé aux abonnés
.
publié le 17 juillet 2007 à 8h49

Maracaibo

envoyé spécial

Méconnaissable. Alors que son jeu léché avait fait merveille jusque-là dans la 42e Copa America - cinq victoires en cinq matchs -, l'Argentine a reçu une leçon de réalisme de la part du Brésil (0-3), dimanche, lors de la finale. Même si les Auriverde ont davantage été en place que géniaux. Car côté argentin, ni le petit tracteur Messi, ni le meneur de jeu aux chaussures de velours Riquelme, ni les autres stars n'ont été en mesure d'imposer leur tempo.

Pour l'Argentine, cette défaite est incontestablement un coup d'arrêt, alors qu'elle pensait avoir trouvé le bon amalgame entre jeunes et anciens joueurs. L'Albiceleste, qui court toujours après le moindre titre depuis 1993, n'a pu faire oublier une Coupe du monde 2006 en demi-teinte. En revanche, le Brésil, bien que battu en poule par le Mexique et accroché par l'Uruguay en demi-finale (2-2, 5 tirs au but à 4), a su prouver qu'il restait une machine à gagner malgré son Mondial allemand raté (défaite en quarts de finale face à la France) et l'absence de stars dans cette sélection. Ronaldinho, Kaká, Ronaldo, Adriano. Aucun n'a disputé cette Copa America.

Seule vraie star brésilienne présente au Venezuela, Robinho a enfin éclaté dans une grande compétition : meilleur joueur et meilleur buteur avec six réalisations. Pour le nouveau sélectionneur Dunga, très critiqué par la presse brésilienne après la défaite face au Mexique, l'objectif était principalement de «profiter des situations offertes à la sé