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Libération

Seul contre tous, Alonso remporte le Nürburgring

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publié le 23 juillet 2007 à 8h53

Nürburg

envoyé spécial

L'incident n'a pas échappé aux caméras de la ­télévision. Alors que Fernando Alonso, vainqueur, et Felipe Massa, son second, s'apprêtaient à rejoindre le podium du Grand Prix d'Europe, le petit Brésilien, déçu mais beau joueur, est venu féliciter son bourreau qui avait porté une attaque victorieuse à cinq tours de l'arrivée. Le pilote Ferrari fut reçu comme un chien dans un jeu de quilles, se voyant reproché d'avoir touché la McLaren-Mercedes au moment où Alonso portait son attaque. La tension intense de deux heures de course n'étant pas retombée, Felipe Massa envoya à son tour Alonso aux pelotes. Après cet accrochage verbal, les deux pilotes affirment que tout s'est arrangé dans la coulisse, mais Alonso n'a pas gagné un ami sur ce coup-là.

Attention. Ce n'est pas vraiment un problème pour le rugueux pilote espagnol, qui a déjà fait comprendre à son équipe et à son propre équipier, Lewis Hamilton, que le rôle de «pilote super pote faisant copain-copain» n'était pas son truc. Alonso a prévenu qu'il ferait au mieux pour défendre les intérêts de l'équipe McLaren, mais qu'il jouerait surtout sa propre carte. En fait, l'ambiance s'est à ce point dégradée entre les responsables de McLaren-Mercedes et Alonso que certains prédisent que le champion du monde en titre pourrait bien retrouver les hommes de Renault dès la saison prochaine, avec lesquels il a remporté ses deux titres mondiaux. Au sein de l'équipe franco-anglaise, tout était fait selon ses