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Les Français et les Allemands en ont ras la casquette du dopage

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Les six équipes françaises et les deux équipes allemandes alignées sur le Tour de France ont retardé leur départ de l'étape du jour pour ne pas pédaler avec Rasmussen
par Stéphanie PLATAT
publié le 25 juillet 2007 à 7h00

Astana est partie mais le malaise demeure. Les six équipes françaises du peloton ainsi que la T.Mobile et la Gerolsteiner, toutes deux allemandes, sont restées sur la ligne de départ mercredi matin, ne répondant pas au coup de starter donné par le directeur de course. Ecoeurées par le contrôle positif de Vinokourov, révélé mardi, elles ont tenu à protester en laissant les autres formations débuter seules l'étape. Le mécontentement ne devrait pas prendre fin, puisque l'Union cycliste internationale s'apprête à annoncer un nouveau cas de dopage dans le peloton, à la testostérone cette fois.


Le maillot jaune Rasmussen, sur le dos duquel traînent également de lourds soupçons, a lui pris le départ, toisant les réfractaires à la course. Il a essuyé quelques mètres plus tard les sifflets de plusieurs spectateurs. Il semblerait ainsi que le public commence enfin à réagir.

 "Quand j'ai vu ça, j'avais envie de pleurer de désespoir", a expliqué Stéphane Goubert, coureur de AG2R. "Vinokourov a fait du mal au public, aux coureurs et au Tour de France. Il faut garder l'espoir. Il y a encore des moyens de s'en sortir. Il faut se mobiliser car l'union fait la force. On doit pouvoir réussir à créer quelque chose de nouveau".

Pour mieux marquer l'existence d'un Tour à deux vitesses-si ce n'est plus-les coureurs rebelles ont donc refusé de s'aligner avec Rasmussen. Le ramdam Vinokourov d'hier a permis la création d'une association