Menu
Libération

Vivement dimanche

Article réservé aux abonnés
Le Tour continue de marcher sur la tête : la lanterne rouge est une star et Discovery Channel envisage une victoire, improbable il y a encore quelques jours.
publié le 28 juillet 2007 à 8h57

Angoulême

envoyé spécial

Le Tour de France rend fou. La preuve ? «Bonjour Mulhouse !» crie le camion Aquarel, vendredi, au démarrage de la caravane publicitaire. On est à Cahors. Bon, c'est de l'humour. «Vive le Four de Transe Fusion», clame une banderole, au kilomètre 107 de l'étape. A midi, à Cahors, les équipes se garent devant le monument aux morts. Mais le Tour est toujours vivant. C'est une info. Kilomètre 94 : «Vive la limousine ! Dopez-vous à l'entrecôte !» Kilomètre 102, la voiture cafetière Grand-Mère a lâché. Le camion de dépannage la monte sur son dos. Il est temps d'en finir : si même les cafetières ne tiennent plus le coup. Tiens, dimanche, pour la dernière étape, on passe à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), où siège le laboratoire national de dépistage du dopage. Un arrêt pipi pour tout le monde ? Non, on rigole. Si les suiveurs font pipi, ça va exploser les pipettes. Kilomètre 143 : «Pour devenir vieux, pas d'EPO.» Kilomètre 192 : «Le Tour de France c'est bien, sans dopage c'est mieux.» Bon, on arrête. Y a pas que le dopage dans la vie. Y a aussi le vélo.

«Surprise». Prenons le dossard 49, Wim Vansevenant (Predictor-Lot­to). Vendredi matin, il pose pour les caméras. Normal, c'est la vedette. Avec 3 h 45 de retard, il est lanterne rouge. Un métier. Il l'a déjà été l'an dernier. Et l'a ratée de peu il y a deux ans : avant-dernier. Flûte. Wim remplit son rôle : «Domestique.» Homme de l'ombre, il laisse le sol