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Libération

Mayo pris dans le pot d'EPO

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L'Espagnol est le troisième coureur convaincu de dopage dans le Tour.
publié le 1er août 2007 à 8h59

Décidément, les organisateurs du Tour de France jouent de malchance, si l'on peut dire. Même si le pire, qui n'est jamais sûr, reste toujours à venir. Hier, Iban Mayo, 30 ans, grimpeur de l'équipe Saunier Duval, a été à son tour convaincu de dopage à l'EPO (érythropoïétine).

Le contrôle positif du grimpeur espagnol est le troisième de l'épreuve après ceux du Kazakh de l'équipe Astana, Alexandre Vinokourov (transfusion sanguine homologue), et de Cristian Moreni (testostérone), l'Italien de la formation Cofidis. Sans oublier le cas de Michael Rasmussen, poussé vers la sortie alors qu'il faisait des pieds de nez à toute la caravane en prenant les côtes pour des descentes. Quelle était la faute du Danois ? S'être soustrait à deux contrôles de l'Agence mondiale antidopage et avoir confondu le Mexique avec l'Italie. Impardonnable faute de goût. On peut être bon en vélo et mauvais en géographie.

Suspendu. Iban Mayo, qui occupait la 3e place du classement général à la sortie des Alpes, avait pris la 16e place du classement final du Tour, à plus de vingt-sept minutes du vainqueur, son compatriote Alberto Contador. Hier, en début de soirée, l'équipe Saunier Duval, pour laquelle court Mayo depuis le début de l'année, a annoncé le contrôle positif de son coureur et précisé qu'il était suspendu immédiatement, dans l'attente du résultat de la contre-analyse.

Le cas d'Iban Mayo stigmatise le retour d'une pratique de dopage efficace, mais d'un autre âge. Apparue dans les années 90, l'ér