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Interview

En piste

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Jean-Claude Plessis, président du FC Sochaux-Montbéliard, dresse le panorama de la Ligue 1de foot, qui reprend ce week-end et met aux prises des clubs en mutation.
publié le 4 août 2007 à 9h02

La saison 2007-2008 de Ligue 1 démarre samedi : voici revenue la plus populaire (et de loin) de toutes les compétitions hexagonales, le soleil rasant sur l'herbe verte, le parfum du neuf, le cliquetis des crampons sur le carrelage d'un couloir menant au terrain. On a demandé au président du FC Sochaux-Montbéliard, Jean-Claude Plessis, vainqueur de la Coupe de France 2007, de faire un tour à peu près complet de cette bonne vieille Division 1.

En fin de saison, vous aviez laissé entendre que vous passiez la main. Pourquoi ?

Une phrase en l'air. Une sorte de déprime du lendemain : la veille, les pros gagnent la Coupe de France [aux tirs au but face à l'OM, ndlr] trois heures après que nos jeunes remportent la Gambardela ; rendez-vous compte. Une tragédie grecque, l'unité de temps, l'unité de lieu avec le Stade de France, Teddy Richert [le gardien sochalien] célébré comme un dieu vivant. On se dit : là, c'est un peu trop.

Et puis ?

C'est reparti. On fait des métiers très particuliers. Tenez : voilà une lettre anonyme que j'ai reçue la semaine dernière, le mec est voyant et m'explique par avance - et avec exactitude ! - le déroulement du Trophée des champions, perdu samedi dernier à Lyon. Quatre jours après, seconde lettre, où il donne son numéro de portable. Une vie de fou. A midi, je conclus un transfert qui porte sur des millions d'euros et, à midi cinq, un gars m'appelle pour m'engueuler parce qu'il a perdu une carte d'abonnement que je n'ai pas été fichu de retrouv