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Toute la Ligue 1 en un clin d'oeil

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publié le 4 août 2007 à 9h02

Après les telenovelas, le western : Canal+ décidé de ressusciter les fantômes deClint Eastwood etLeeVan Cleef pour vendre son coûteux produit d’appel (600millions d’euros à l’année), qui sera d’ailleurs remis sur le tapis en novembre parFrédéric Thiriez.Le sémillant président de laLigue nationale a un problème, celuilà même qui pourrit la vie dumicrocosme médiatique: laLigue 1 est écrasée depuis six saisons par l’Olympique lyonnais, et c’est trèsmauvais pour le business. La raison est connue. Par nature, l’OLde JeanMichel Aulas est élaborée pour remporter desmatchs et des titres.Ce n’est ni le cas du PSG, dont la fonction originelle décidée par Canal était de produire un spectacle susceptible de vendre laLigue1 aux abonnés. Ni de l’Olympique de Marseille, façonnée pour multiplier les transferts et expédier du pognon aux quatre vents.Les autres n’ayant pas la surface financière nécessaire pour exister dans un univers aussi dérégulé, lesRhodaniens pourraient se promener sur la route du septième titre consécutif, ce qui renvoie au règne du SteauaBucarest dans laRoumanie deCeaucescu: c’est la «bulgarisation» du football français qu’a parfois évoquéGuyRoux.Apart ça, c’est du ballon.Ça peut partir dans tous les coins? dans le vestiaire lyonnais (quid de l’autoritarisme d’unAlain Perrin confronté à des types qui ne l’ont pas attendu pour gagner?) comme dans celui duMans, avec cette constatation faite par l’entraîneur sochalien FrédéricHantz et partagée par lemilieu: «Les trois out