Deux ans après avoir quitté la Ligue 1 un soir de défaite à Istres, le Stade Malherbe de Caen l'a retrouvée samedi en battant calmement (1-0) l'OGC Nice au stade Michel-d'Ornano : une première réussite pour les Normands et leur prodige (21 ans) Yoann Gouffran, passeur décisif. Le capitaine caennais, Nicolas Seube, s'épanche sur son métier de footballeur dans un club à l'objectif modeste : le maintien dans l'élite.
Devant Nice, vous vous êtes sentis dominateur ?
Oui, quand même. On a tenu le ballon. Je ne vais pas faire l'étonné : on est là pour gagner des matchs.
Quel jeu propose le Stade Malherbe de Caen ?
Nous sommes joueurs, parfois trop. On adore partir vers l'avant, et je nous crois armés techniquement, dans l'entre-jeu et en attaque. Le revers de la pièce : nous sommes vulnérables au moment précis où l'équipe perd le ballon. Mais c'est le cas pour beaucoup d'équipes (sourire).
La descente en Ligue 2, en 2005 ?
Après quelques mois, nous avions bien senti que nous étions en dessous : quand tu prends des tôles toutes les semaines. Nous ne tenions pas le ballon, on courait après : là, tu brûles énormément d'énergie, tu te sais moins fort. Depuis, le club a porté le recrutement sur des joueurs techniques. On a gagné en maîtrise.
Un maintien, ça s'obtient sur le jeu ou sur le combat ?
Dans le foot, il importe de faire ce que tu sais faire. En Ligue 2, on a bouclé les deux dernières saisons avec la meilleure attaque [avec respectivement 56 et 65