Menu
Libération

Parker et Diaw, les Arlésiennes des paniers

Article réservé aux abonnés
publié le 7 août 2007 à 9h04

Les nouvelles sont bonnes. Enfin, paraît-il. Samedi, après la victoire obtenue à Aix-les-Bains (Savoie) devant la Belgique (98-75) en match de préparation du prochain championnat d’Europe de basket (du 3 au 16 septembre, en Espagne), le sélectionneur des Bleus, Claude Bergeaud, s’est voulu rassurant : «Tony Parker m’a appelé hier [vendredi, ndlr],il devrait être de retour en début de semaine prochaine.» Machiavélique. De retour ? Parker s’est envolé mercredi dernier pour San Antonio : la direction de la franchise texane, qui le rétribue à hauteur de 66 millions de dollars sur six ans, voulait faire examiner la cheville gauche du meneur tricolore par son propre service médical, au mépris du diagnostic réalisé par le staff des Bleus. Bergeaud, résigné : «La cheville de Tony va très, très bien mais on avait dit qu’on ne prenait pas de risque. Puisque les Spurs de San Antonio sont propriétaires du joueur, je comprends très bien qu’ils veuillent faire des examens complémentaires, des vérifications, des assurances. Mais c’est très pénalisant quant à l’impact qu’a ce joueur sur le jeu de la sélection.» A quoi jouent les Spurs ? On a d’abord pressenti un plan machiavélique : les Spurs exagèrent à dessein la blessure du Français pour le priver de l’Euro espagnol. Apparemment, il n’en est rien. Mais il faut noter que ni le joueur, ni ses employeurs n’ont jugé bon de s’exprimer depuis l’arrivée du triple champion NBA au Texas. En fait, il semble que le club texan se soit offert un co