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Libération

Lutte de clans dans le sillage de Manaudou

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publié le 9 août 2007 à 9h06

On le sentait venir depuis le premier matin : la fantaisiste parenthèse italienne de Laure Manaudou devrait connaître son épilogue devant les tribunaux. En cause : un contrat (que s'est procuré le quotidien l'Equipe) signé le 27 juillet entre la championne olympique et le directeur général de l'équipementier Arena, et qui engagerait la nageuse jusqu'en 2011.

«Diminution». Selon le clan Manaudou, ce contrat a été conclu sous influence, celle du directeur de LaPresse (le club turinois de la Française), Marco Durante, par ailleurs ami personnel du directeur d'Arena. Jean-Luc Manaudou, le père de la championne, a parlé dans l'Equipe d'un contrat léonin : «C'est un contrat progressif d'année en année, mais avec une clause qui prévoit une diminution si elle ne termine pas première lors des championnats du monde et d'Europe ou lors des Jeux olympiques ; une diminution de 25, 50 puis 75 % sur les trois compétitions. Il a été demandé à Laure si elle était habilitée à signer ce contrat. Elle a eu la présence d'esprit de répondre que son père était le gérant [de Swimming Dream, la «PME» Manaudou, ndlr] et que lui devait signer. Du coup, partout où apparaissait la mention Laure Manaudou , le nom a été rayé et remplacé par le mien. Et tout ce qui, dans l'ancien contrat, concernait Didier Poulmaire [l'agent et avocat de la nageuse] a été remplacé par Marco Durante.» De fait, le contrat porte bien ces fameuses ratures, ce qui confirme - au moins en