Menu
Libération

Les quatre fantastiques de Ligue 1

Article réservé aux abonnés
Faute de buts, une série d'«objets» retient l'oeil du téléspectateur averti.
publié le 11 août 2007 à 9h09

Si vous avez raté le début, vous n'avez rien raté quand même : 13 buts en 10 matchs lors de la première journée de Ligue 1, le week-end dernier, il faut quand même remonter jusqu'en 1945 pour voir une telle misère. On se console comme on peut : manque de but oblige, les téléspectateurs ont vu débouler quatre «objets» - faute d'autre mot - qu'il s'agira de suivre à la trace samedi et dimanche. Revue de détail.

La touillette de Laurent Blanc

Avant le début de la saison, le champion du monde 1998 et ancien défenseur central avait fait fort : en instrumentalisant la presse en faisant pression sur son président pour brocarder son «manque d'ambition» alors que l'on n'a jamais entraîné jusqu'ici, le jeune coach bordelais avait donné l'impression de surjouer. Pendant (et après) la victoire (1-0) devant Lens de samedi, Blanc avait radicalement changé de registre : grosses lunettes, ton désinvolte et cette foutue touillette à café qu'il mâchonne distraitement, comme s'il pensait à autre chose. L'impression, subtile, est celle d'une sorte de gentleman-farmer du ballon, un coach un peu détaché qui dirait à ses hommes : «Etonnez-moi.» Bien vu.

Le sparadrap de Guy Roux

Il recouvre le swoosh de Nike qui orne les équipements du Racing Club de Lens, avec lequel l'équipementier américain a un contrat. Pourquoi ce sparadrap ? Parce que l'entraîneur artésien n'a pas de deal perso avec Nike, et que l'on vit dans un monde où l'on n'a rien sans rien. Guy Roux innove : on avait déjà vu des joueurs peinturlurer leurs cha