"Liverpool, pour Toulouse, c'est l'Himalaya en passant par Lourdes", avait dit Elie Baup, l'entraineur du TFC avant le match que ses joueurs ont perdu mercredi après-midi sur leur pelouse contre les Anglais en tour préliminaire de la Ligue des champions. Pour souligner, la différence de standing entre les deux clubs on pourra signaler qu'est resté sur le banc anglais une bonne partie du match, un joueur, l'Espagnol Torres, que Liverpool  s'est offert à l'intersaison pour un montant (36 millions d'euros) à peine inférieur au budget toulousain (40 millions). Autant dire que dansle paysage du foot business, les deux clubs ne jouent pas dans la même catégorie. Sur le terrain, ça ne fut pas si flagrant, même si jamais Toulouse n'a donné l'impression de pouvoir l'emporter. Même s'il faisait chaud, même si les Anglais viennent tout juste de reprendre leur championnat, leur supériorité collective est vite apparue évidente. Concrétisée peu avant la mi-temps,  par une mine de l'Ukrainien Voronine servi par une tête de Peter "double mètre" Crouch. C'était plié. Restait une mi-temps. Que les Anglais allaient passer à gérer leur avantage sans trembler. Que les Toulousains utiliseront pour briller individuellement à tour de rôle. Pas vraiment de quoi faire trembler l'Anglais.
Liverpool, cet après-midi, ce n'était pas l'Himalaya. Ni même les Alpes. Mais une côte trop Red pour des Toulousains. Commentaire de l'un d'entre eux, Achille Emana à la fin du match:  "On n'a pas fait les e