Les vététistes tiennent leurs Champs-Elysées. Depuis cette année, Montmartre, avec ses marches, ses portraitistes et son Sacré-coeur, est devenu le grand final de «l'Hexagonal», le tour de France VTT. Pour sa septième édition, la plus grande course à étapes du monde au niveau UCI, a choisi de boucler sa huitième et dernière étape sur le point culminant de la capitale. «Comme ça le podium a Paris à ses pieds» ironise Gilles Guillet, le Grand Maître de la commanderie du Clos Montmartre, qui a grandement contribué à l'organisation de ce final.
Sensations. La foule est massivement présente même si les passionnées de la petite reine se noient dans le flot des touristes et des curieux d'un jour. 535 marches en montée, 542 en descente et la pluie qui vient couronner le tout. Vainqueur de l'étape mais aussi de l'épreuve féminine, la Canadienne Kiara Bisaro s'extasie «Aujourd'hui (ndlr dimanche) avec les pavés, les escaliers et la pluie c'était fou, Mais j'aime ça !» Premier coureur à s'élancer, Thibaut Deheyn, de l'équipe amateur Suresnes Bleu de France, livre ses sensations: «La descente est dangereuse à cause de la pluie. Mais je tenais absolument à la faire ne serait-ce que pour rendre hommage à l'organisation, je sais que c'est super-galère d'organiser des courses». Il poursuit : «Et puis faire une course à Montmartre c'est quelque chose d'unique, d'exceptionnel».
Comme lui, de nombreux amateurs ont participé à la course. Car l'une des ori