Voilà les chiffres: 1981 athlètes dont 1051 hommes, pour 203 nations. Tous seront dans les starting-blocks pour concourir, à partir de samedi 25 août, pour une couronne mondiale. Au Nagai Stadium d’Osaka, au Japon, l’élite mondiale de l’athlétisme va s’affronter, un an avant les JO de Pékin. Pour leurs 11e édition, ces Mondiaux s’annoncent plus ouverts que jamais.
La compétition n’a pas attendu le départ de la première épreuve, le marathon hommes - samedi à 7h00 heure locale (00h00 à Paris)- pour offrir un premier podium. Il concerne les coulisses de la planète athlé, avec la réélection du sénégalais Lamine Diack, seul candidat à sa propre succession, à la présidence de la Fédération internationale (IAAF). Un podium complété par deux anciennes gloires de l’athlétisme mondial, Serguei Bubka (Ukraine), maître perchiste, et le britannique Sébastien Coe, joyau du demi-fond, élus vice-présidents.
Outre les forfaits annoncés, tels Gatlin (sprint, USA) et Lysenko (marteau, Russie) convaincus de dopage, les désistements récents vont bousculer la hiérarchie mondiale, bien souvent malmenée. Ainsi, Barber (heptathlon, France), Dvorak (décathlon, Tchèque), Gharib (marathon, Maroc) ou Olsson (triple saut, Suède) ont dû abdiquer, trahis par la blessure. Compétition parallèle, plus proche du chat et de la souris, la chasse au dopage s’organise. Le congrès de l’IAAF a envoyé jeudi à Osaka un message fort à l’Agence mondiale antidopage (AMA) en adoptant à l’unanimité une résolution exigeant un