Madrid
de notre correspondant
Fini l'époque des recrues galactiques de type Figo, Zidane ou Ronaldo. Jusqu'à l'arrivée, annoncée mercredi soir, au Real Madrid du Néerlandais Arjen Robben, en provenance de Chelsea, pour la somme rondelette de 36 millions d'euros, le renfort le plus onéreux du championnat espagnol n'avait rien de glamour : pour 30 millions d'euros, le Brésilien Pepe, 24 ans, renforcera la charnière centrale du même Real Madrid. Cette arrivée «profil bas» ne doit pas induire en erreur. Cet été, le marché des transferts de la Liga - qui se clôt le 31 août - est considérable. Avec plus de 470 millions d'euros, il dépasse largement celui de l'an dernier (plus de 140 millions d'euros) et même, de 20 millions, le montant record d'il y a sept ans. L'année 2000 fut le début de l'ère galactique du Real Madrid de Florentino Pérez, le président mégalo qui fit venir Figo, Zidane, Ronaldo, Owen, Beckham, autant de ballons d'or qui émargeaient à six millions d'euros par saison.
A l'exception d'Henry au FC Barcelone ou de l'Uruguayen Forlan à l'Atletico Madrid, la majorité des transferts concernent de bons joueurs, mais pas forcément des attaquants ou des stars. Ce sont d'ailleurs plutôt les arrivées de défenseurs qui ont défrayé la chronique, telles celles d'Abidal et de Gabi Millito (au Barça) de Zigic (au FC Valence) ou de Drenthe (au Real). «Il y a un changement de tendance, observe un chroniqueur du journal sportif As. Au lieu de miser très lourd su