Une Renault à la lutte avec une McLaren - Mercedes, c'est l'épisode improbable offert par le Finlandais Heikki Kovalainen lors des quinze derniers tours du Grand Prix de Turquie. Il a tout de même fallu des circonstances un peu particulières pour en arriver là avec l'éclatement d'un pneu sur la monoplace du leader du championnat. Un incident lui imposant de rejoindre son stand au ralenti pour y changer ses gommes et repartir devant le museau de la Renault mais très loin du podium qu'il visait derrière Felipe Massa, finalement vainqueur, et Kimi Raikkonen. Si par ricochet, les ennuis d'Hamilton ont fait les affaires d'Alonso au championnat, ils ont également permis au jeune pilote Renault de se mettre en évidence alors qu'il dispute lui aussi sa première saison de F1.
Propulser. Pas question toutefois de comparer le parcours du Finlandais et celui du Britannique jusque-là, le premier ne disposant pas d'une monoplace capable de le propulser sur les podiums au contraire de son adversaire d'hier.
Kovalainen empli d'espoir au sortir de l'hiver avec 25000 kilomètres d'essais dans les bras
a ainsi très vite déchanté, s'offrant même un premier Grand Prix calamiteux au point de se voir signifier un ultimatum au soir de sa première course: «Se reprendre ou prendre la porte». Il y a sans doute mieux pour mettre un pilote en confiance mais on ne peut pas demander à Flavio Briatore, le patron de l'équipe française de faire dans la finesse.
Au volant d'une voiture peu compétitive, «Kov