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Libération

«La perche féminine va devenir plus physique»

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publié le 28 août 2007 à 9h22

Osaka

envoyé spécial

Depuis le 100 mètres de dimanche soir, on ne se hasardera plus à pronostiquer la chute des records du monde. On misera juste quelques yens sur la victoire aujourd'hui, au saut à la perche féminin, de la Russe Elena Insibayeva (début du concours à 12 h 30 heure française), qui a juré de faire un saut «mémorable» à Osaka. Ça ne devrait pas faire sauter la banque tant la Russe domine la discipline. Même si elle n'arrive pas à améliorer son record du monde (5,01 m) qui date d'il y a déjà deux ans, une éternité dans une spécialité aussi jeune - la perche féminine n'est inscrite aux championnats du monde que depuis ceux de Séville, en 1999. Explications de Sébastien Levicq, entraîneur national de la perche à la fédération française, qui dessine l'évolution de la discipline.

Où en est le saut à la perche féminin ?

Pour l'instant il se densifie autour de 4,70 m. Aux environs de cette hauteur, la finale devrait être serrée, pour la médaille d'argent, car Elena Insibayeva est toujours ­devant.

Pourtant, la Russe n'arrive pas à améliorer son record du monde, bloqué depuis deux ans à 5,01 m.

C'est depuis qu'elle est passée à l'école Petrov, l'ancien entraîneur de Bubka. Avec lui, il faut se couler dans le moule. Il lui a imposé des changements dans sa manière de courir, dans l'impulsion, elle prend des perches plus grosses. Il a tout cassé chez elle. Depuis qu'elle est avec lui, elle a d'abord connu une saison de galère complète, et cette saison ce n'était g