Osaka
envoyé spécial
Depuis le 100 mètres de dimanche soir, on ne se hasardera plus à pronostiquer la chute des records du monde. On misera juste quelques yens sur la victoire aujourd'hui, au saut à la perche féminin, de la Russe Elena Insibayeva (début du concours à 12 h 30 heure française), qui a juré de faire un saut «mémorable» à Osaka. Ça ne devrait pas faire sauter la banque tant la Russe domine la discipline. Même si elle n'arrive pas à améliorer son record du monde (5,01 m) qui date d'il y a déjà deux ans, une éternité dans une spécialité aussi jeune - la perche féminine n'est inscrite aux championnats du monde que depuis ceux de Séville, en 1999. Explications de Sébastien Levicq, entraîneur national de la perche à la fédération française, qui dessine l'évolution de la discipline.
Où en est le saut à la perche féminin ?
Pour l'instant il se densifie autour de 4,70 m. Aux environs de cette hauteur, la finale devrait être serrée, pour la médaille d'argent, car Elena Insibayeva est toujours devant.
Pourtant, la Russe n'arrive pas à améliorer son record du monde, bloqué depuis deux ans à 5,01 m.
C'est depuis qu'elle est passée à l'école Petrov, l'ancien entraîneur de Bubka. Avec lui, il faut se couler dans le moule. Il lui a imposé des changements dans sa manière de courir, dans l'impulsion, elle prend des perches plus grosses. Il a tout cassé chez elle. Depuis qu'elle est avec lui, elle a d'abord connu une saison de galère complète, et cette saison ce n'était g