Menu
Libération
Interview

Yohann Diniz, un marcheur à suivre

Article réservé aux abonnés
50 km marche. Le dernier espoir français de médaille s'apprête à disputer l'épreuve. En toute décontraction.
publié le 31 août 2007 à 9h26

Osaka

envoyé spécial

A l'EFS Reims Athlétisme, ce soir (à partir de minuit) c'est «pizza-champagne». A Osaka, à des milliers de kilomètres, il sera 7 heures du matin, et pour le plus illustre sociétaire du club ce sera flotte et sueur. Pendant quatre heures. Compte tenu des conditions climatiques, c'est à peu près le temps qu'il faudra aux concurrents du 50 kilomètres marche pour avaler le parcours. Parmi eux Yohann ­Diniz, 29 ans. Il est cadre à la Poste, licencié d'oenologie, passionné de voyage, géopolitique, littérature, histoire, sociologie, figure sur une fresque ornant le QG de son équipementier à Osaka aux côtés des Gay, Wariner, Campbell. Marcheur donc, et capitaine de l'équipe de France, dont il est l'un des derniers espoirs de médaille aux Mondiaux, puisque champion d'Europe du 50 kilomètres. Il semble surtout imperméable au stress.

Diniz et sa notoriété

«Je ne m'y attendais pas, je savoure. Mais ça ne m'épate pas.»Diniz et la pression

«Je n'en ai pas. Je fais de l'athlé pour moi. Pas pour les autres. Je me suis entraîné chez moi, je me suis donné les moyens d'y arriver. Je suis un individualiste. Même si on attend peut-être un peu plus de moi du fait de l'absence de médaille jusqu'à présent.»

Diniz et le zéro médaille français

«C'est déjà arrivé. Pour l'instant on a un peu la poisse. Mais il reste des chances. Il y a notamment un gros relais 4 x 100 féminin et pourquoi pas une surprise au 50 km marche (rires). Quand je suis