Après un mois de compétition avalé à marche forcée (jusqu'à trois matchs par semaine), les joueurs de Ligue 1 vont bénéficier de quinze jours de trêve puisque le calendrier international - et le match Italie-France du 8 septembre - prend la main. L'occasion de se poser sur un début de championnat moins délirant qu'il n'y paraît : les gros cubes (Monaco, Lyon, Bordeaux) sont déjà revenus, au train, sur la tête du classement. Revue de détails avec les cinq premiers.
AS Nancy-Lorraine 1er avec 16 points en 6 matchs (un match de retard)
Le fait. Le leadership sur la Ligue 1, qui traduit une réelle facilité en match : beaucoup d'occasions de but et une équipe adverse neutralisée (Caen, Saint-Etienne), qui fait tourner le ballon sans jamais trouver la faille. Les Lorrains avancent masqués. Mais ceux qui les croisent ont mal au crâne. Samedi, l'entraîneur stéphanois, Laurent Roussey, soulignait «l'impact physique» nancéen, avant d'avouer une certaine impuissance : «Il m'est difficile de reprocher quoi que ce soit à mes joueurs.»
L'homme. On a un faible pour l'attaquant brésilien Carlos Henrique Dias, dit Kim : des chevilles en hévéa, un contrôle orienté fabuleux et une personnalité peu exubérante, contraire à l'image d'Epinal qui traîne sur les joueurs brésiliens.
La phrase. «Quand je joue dans un système et que mon équipe ne gagne pas, j'en change. Je suis désolé, mais mourir avec ses idées'', c'est su