La deuxième semaine de l’US Open s’est ouverte hier à New York sans aucun joueur ni joueuse française. Et ce n’est pas vraiment une surprise. Déjà, en Australie à Melbourne, pour le premier tournoi du grand chelem de la saison, la colonie française n’avait pas fait d’étincelles. Sa prestation, chez elle à Roland-Garros au printemps, avait tout du pétard mouillé. Sur l’herbe de Wimbledon, à l’exception de Marion Bartoli chez les filles, qui s’était qualifiée pour la finale, les tricolores avaient déteint très vite sous les averses répétées du ciel londonien. Il n’y avait pas de raison objective pour qu’un miracle se produise de l’autre côté de l’Atlantique. Donc, il ne s’est pas produit. A l’attaque du week-end on pouvait encore croire à un micro-miracle avec notamment un début de résurrection pour Sébastien Grosjean, mais il est tombé face à un super Haas et a transmis le témoin à Jo-Wilfried Tsonga (li re encadré), et à Marion Bartoli chez les filles. En l’absence d’Amélie Mauresmo, Bartoli a relevé le défi et tracé son chemin sans faiblir jusqu’à sa confrontation avec la cadette des sœurs Williams au cours de laquelle la Française n’a pas vu grand-chose, surtout quand l’Américaine était au service comme Marion devait le confesser après la rencontre. Petite consolation, Bartoli supplantera Mauresmo lundi prochain à la place de n°1 française. D’ici-là, elle aura peut-être regardé la deuxième semaine de Flushing Meadows à la télévision.
Logique. Si dans le haut du tableau fém