Melbourne
correspondance
Pour paraphraser le footballeur anglais Gary Lineker, le rugby est un jeu simple, 30 joueurs courent après le ballon pendant quatre-vingts minutes, et à la fin, l'Australie gagne. L'Australie, pas la Nouvelle-Zélande. Les Wallabies ont joué trois finales sur cinq Coupes du monde et en ont remporté deux. Toutes les deux à 20 000 kilomètres de leurs bases : à Londres en 1991 (contre l'Angleterre) et) Cardiff en 1999 (contre la France). Cette année encore, il faudra compter sur les Australiens. On peut parier (en ligne) que les hommes de John Connolly n'ont pas fait vingt-quatre heures d'avion pour rien. «Je n'ai aucun doute, dit le capitaine, Stirling Mortlock, la confiance de l'équipe est au moins égale et sans doute plus forte qu'en 2003. Les Wallabies ont toujours cru en eux, cette équipe comme les autres.»
Remises en cause. Comme chaque année de Coupe du monde, le commando australien arrive parfaitement préparé. Il y a quatre ans, chez eux, à Sydney, les Australiens, après une saison en demi-teinte, avaient gagné leur place en finale en infligeant une cruelle défaite aux All Blacks en demi-finale. En finale, ils avaient dû rendre les armes devant la meilleure équipe de la terre (c'était en 2003, il y a un siècle.), l'Angleterre. Ont suivi quatre années de remises en cause, la retraite de quelques cadres, un changement d'entraîneur, beaucoup de mauvais résultats. Mais, dans l'ombre, à leur rythme, les Australiens travaillai