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Libération

Le trauma Puma

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publié le 8 septembre 2007 à 9h33

France-Argentine 12-17 (9-17)Pour la France : 4 B. (Skrela 7e, 31e, 40e, 60e). Pour l'Argentine : 1 E. (Corleto 27e); 4 B. (F. Contepomi 4e, 10e, 24e, 34e).

Ouverture alléchante de la Coupe du monde 2007, ce France-Argentine ressemblait pourtant plus à une finale de championnat qu'à une rencontre internationale. 22 des 30 acteurs présents sur la pelouse du Stade de France au coup d'envoi présentaient en effet la particularité d'évoluer dans le Top 14. Vingt-deux coqs et huit pumas. Avec par conséquent quelques duels fratricides, dont celui opposant David Skrela à Juan Martin Hernandez (deux ouvreurs parisiens), Pieter de Villiers à Rodrigo Roncero (deux piliers également parisiens) ou encore Fabien Pelous à Patricio Albacete (les deux poutres du Stade toulousain). Autant dire qu'à l'exception peut-être des deux ailiers argentins (le premier, Agulla, portant le maillot de l'Hindi Club des pampas; le second, Borges, aucun) personne n'était vraiment dans le brouillard avant le coup de sifflet initial de l'arbitre anglais Tony Spreadbury.

Sans complexe. Personne non plus ne se montrait irrésolu. Raphaël Ibanez l'avait martelé toute la semaine à Marcoussis: «Pas question de perdre ce match.» Hypothèse pas si fantaisiste, d'ailleurs, qu'il y pourrait paraître, tant l'Argentine réussit mal au XV de France sous l'ère Laporte. Rappelons les chiffres : quatre défaites pour une unique victoire, et encore, d'un seul petit point (27-26). Pourtant, forts de leurs trois