Monza (Italie)
envoyé spécial
L'une des plus belles saisons de F1 depuis plus de dix ans va-t-elle voler en éclats, jeudi, à l'occasion du conseil mondial convoqué par la FIA ? Cette assemblée de 26 membres, déjà sollicitée le 26 juillet, va devoir se pencher à nouveau sur l'affaire d'espionnage qui oppose Ferrari à McLaren-Mercedes. Une sombre histoire révélée au début de l'été par l'écurie italienne lorsque celle-ci accusa l'un de ses techniciens - Nigel Stepney - d'avoir transmis au chef de projet de McLaren - Mike Coughlan - 780 pages de documents techniques. Après enquête et à l'examen des différentes pièces en leur possession, les membres du conseil avaient alors convenu qu'un employé de McLaren avait bien eu accès au fameux dossier technique. Le conseil mondial avait toutefois affirmé ne pas être en mesure de démontrer que McLaren en avait tiré un bénéfice sportif. L'écurie avait été blanchie ; Ferrari avait pris acte tout en s'interrogeant sur la clémence du conseil mondial.
Collaboration. Cinq jours plus tard, les protestations de la fédération italienne finirent par convaincre la FIA de réunir un tribunal d'appel international pour prendre une décision définitive et cette fois sans appel. C'est ce tribunal qui devait se réunir jeudi prochain.
La fédération internationale s'était toutefois réservée la possibilité de rouvrir le dossier si elle obtenait de nouveaux éléments. Comme par miracle, ces éléments sont arrivés place de la Concorde, à Paris (siège d