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L'Ecosse, os des Bleus

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Foot. Déjà défaite à l'aller, l'équipe de France s'est inclinée 1-0, hier soir, au Parc des Princes.
publié le 13 septembre 2007 à 9h37

Dans le paysage footbalistique des années 2000, l'Ecosse est un mystère qui s'épaissit un peu plus à chaque saison qui passe. Le maniement du bout de ficelle érigé au rang des beaux-arts, un entraîneur (Walter Smith, l'architecte du succès des Ecossais face aux Bleus l'an dernier) qui file dès qu'un club lui offre un salaire décent, le serrage de vis et le surnombre défensif comme seul façon d'exister.

Hier, lors des éliminatoires de l'Euro austro-suisse de 2008, et dans un Parc des Princes où les Tricolores n'avaient pas mis les pieds depuis 1997, les Britanniques sont venus l'emporter (1-0) au prix d'une intense discipline et d'un but fabuleux - une frappe du gauche de 25 mètres en pleine lucarne à la 64e minute - de James Mc Fadden, qui fait le bonheur d'Everton quand il ne défend pas les couleurs écossaises. Les données étaient connues des Bleus depuis le premier matin : neuf Ecossais massés dans leur surface et la nécessité d'écarter le maximum de ballons sur les côtés pour contourner l'obstacle.

Ce plan de bataille, les Tricolores l'auront appliqué tant et plus, avec l'obstination rageuse de ceux qui préféreraient faire autrement.

Florent Malouda, Frank Ribéry, Lassana Diarra, Eric Abidal, Claude Makelele ou Nicolas Anelka se sont ainsi succédé sur les ailes droite ou gauche comme on va prendre un tour de garde, et avec une efficacité toute relative : manque de précision dans le centre et/ou la passe en profondeur et/ou la remise dans la course du copain. On peut se dire