«En première période, nous n'avons pas été à la hauteur de l'événement. On n'a pas tellement joué. On a plus poussé ensuite, mais ça n'a pas souri.» Quelques minutes après la défaite de l'équipe de France mercredi devant l'Ecosse à Paris (0-1) en éliminatoires de l'Euro 2008, Lilian Thuram a torpillé la thèse du «bon match, mais pas de chance» défendue par quelques éléments - Nicolas Anelka, Franck Ribéry, Raymond Domenech - de la maison bleue. Le défenseur barcelonais a ensuite tiré le trait : «Ce n'est pas un hold-up [réussi par les Ecossais], mais c'est une catastrophe.»
Le pessimisme de Thuram interroge. Le classement du groupe B (qui délivrera deux tickets pour le championnat d'Europe austro-suisse) et le calendrier à venir disent ceci : si les Bleus remportent leurs trois derniers matchs, ça passe puisque l'Ecosse (deux points d'avance sur les Tricolores et trois matchs à venir) et l'Italie (un point et trois matchs) s'affronteront le 17 novembre à Glasgow. Le programme de l'équipe de France est le suivant : les îles Féroé là-bas le 13 octobre, la Lituanie à domicile le 17 octobre et l'Ukraine le 21 novembre à Odessa.
L'affaire est donc partie pour se dénouer sur les bords de la mer Noire, même si les Ukrainiens (en Ecosse le 13 octobre), les Lituaniens (en France, donc) voire les Géorgiens (qui reçoivent l'Ecosse le 17 octobre) peuvent améliorer ou dégrader la position des Bleus avant terme.
Dégringolade. En attendant, mercredi, les masques sont tomb