Spa-Francorchamps
envoyé spécial
En F1 il y a Ferrari bien sûr, qui participe au championnat du monde depuis la deuxième course de cette compétition en 1950. Et il y a McLaren, dont l'histoire dans la discipline ne commence qu'en 1966 mais dont le palmarès n'a pas grand-chose à envier à celui de la Scuderia. Après avoir disputé 627 Grand Prix, McLaren totalise huit titres mondiaux des constructeurs, 155 victoires et 132 pole position.
Créée par le Néo-Zélandais Bruce McLaren, l'équipe a survécu à sa mort accidentelle en 1970. Dirigée dix ans par Teddy Mayer, un avocat américain passionné de sport automobile, l'écurie McLaren change de propriétaire en 1981, lorsque l'ancien mécanicien de course Ron Dennis parvient à en prendre les commandes après avoir racheté les parts de Teddy Mayer avant de l'écarter en douceur.
Rigueur. Très vite, Dennis s'associe au Saoudien Mansour Ojjeh, un des héritiers du groupe Technique Avant-Garde (TAG), pour asseoir sa position. Il parvient à convaincre Porsche de développer un moteur turbo, fait sortir l'Autrichien Niki Lauda de sa retraite, puis fait revenir Alain Prost au sein d'une équipe où le Français avait fait ses débuts en F1 avant de partir chez Renault. Mais surtout Dennis applique à son écurie une méthode et une philosophie basées sur la rigueur. Au-delà de l'aspect sportif, Dennis soigne le détail et perçoit avant tout le monde que la F1 va surtout devenir à l'horizon des années 2000 un énorme business dans lequel seront tr