La semaine dernière, le président de l'AS Nancy-Lorraine, vitupérait contre l'ostracisme dont son équipe, pourtant leader du championnat de France, était victime de la part de Canal + plus encline à ouvrir quasi systématiquement son antenne à Marseille. Ce n'est pas seulement une question de principe. Mais aussi d'argent. Dans le foot, plus vous passez à la télé, plus vous passez à la caisse et plus vos sponsors sont généreux. Pas sûr, que les responsables de l'OM ne demandent pas eux-mêmes bientôt à la chaîne cryptée de ne plus les diffuser. Car franchement, ce n'est pas un spectacle à mettre sous tous les yeux que celui proposé par Marseille samedi contre Toulouse (défaite 1-2 au Vélodrome). Il pourrait même servir d'argument à Canal pour renégocier à la baisse les droits télé de la L1, qui seront de nouveau sur le marché, en novembre. 600 millions d'euros par saison pour des matchs de ce calibre, le trésorier de Canal doit ronfler.
Tout comme doit renauder Jean-Michel Aulas, qui estimait pas plus tard qu'il y a trois jours que le championnat de France valait, à ses yeux pas moins de 750 millions d'euros par saison. Parce que ça sert à quoi que Lyon rejoue «retour vers la saison passée» en enfonçant un peu plus Metz (5-1) si dans même temps, l'autre produit d'appel du foot français s'en vient cochonner le boulot? La question semble désormais de savoir quand Albert Emon, l'entraîneur marseillais, pourra voir les matchs à la télévision et plus du banc. Pas demain soir en Ligu