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Libération

Les Anglais dos au mur samoan

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publié le 22 septembre 2007 à 9h46

«Quand je rentre aux vestiaires, expliquait Phil Vickery, capitaine du XV anglais, j'ai l'impression d'assister à des funérailles.» Face aux ­Samoans, samedi à Nantes, l'équipe d'Angleterre risque l'enterrement de première classe. Ni rose ni couronne. ni trophée. Coupe du monde 2003, qualification pour les quarts de finale, le XV de la Rose se fait houspiller par les Samoans. «Ils nous sont rentrés dedans dès le coup d'envoi», se souvient Andy Gomarsall, demi de mêlée. Les fantaisistes capillaires mènent jusqu'à la 65e minute contre les sujets de Sa Majesté. L'Angleterre l'emporta 35 -22.

Formalité. Or l'Angleterre de 2007 est un mauvais recyclage de celle, brillante, de 2003. De quoi réévaluer l'intérêt de cette rencontre, considérée, avant le démarrage de la compétition, comme une formalité pour les Anglais. «Nous devons sortir un gros match, faire une grosse performance, analyse Brian Ashton, l'entraîneur anglais, sinon nous n'avons plus qu'à rentrer chez nous.» Visionnaire, Brian Ashton, ou bon comptable, car au classement son équipe n'est pas au mieux, doublée par les Tonga. Mal entrée dans la compétition avec un match faible contre les Etats-Unis, ­elle a pris une claque contre les Boks : 0 à 36.

A la sortie de chaque rencontre, la même expression revient toujours, celle de la frustration de ne pouvoir mettre en place leur jeu, de regarder un peu passifs (beaucoup contre les Sud-Af) leurs adversaires s'exprimer. Ashton se trouve