AMarcoussis, la tendance est à l'optimisme. «Nous pouvons encore terminer premier de poule, un match, ça va très vite, tout peut arriver», assure Bernard Laporte, confiant et décontracté. Avant d'ajouter un sibyllin : «Il n'y a pas une équipe meilleure que l'autre», dont on suppose qu'il signifie qu'Argentine et Irlande sont, dans son esprit, au même niveau. Même si la première a battu le XV de France, alors que la seconde s'inclinait à Saint-Denis.
Bruits de couloirs. Il est vrai que l'obligation d'aller disputer un quart de finale contre les All Blacks à Cardiff, devant quelques dizaines de supporteurs français seulement (ceux qui auront réussi à se procurer des billets sur eBay), est dure à encaisser (surtout pour la nation organisatrice) et agace singulièrement le staff des Bleus ; lequel n'avait pas besoin d'une telle contre-publicité. Aussi les rumeurs les plus folles courent-elles, ici et là, concernant une victoire programmée de l'Irlande sur les Pumas. Et d'aucuns de rappeler que la plupart des joueurs argentins évoluent dans des clubs français, tandis que d'autres soulignent que c'est à Dublin qu'est domiciliée l'IRB. Bruits de couloir bien sûr, à appréhender avec circonspection et qui ne doivent pas nous faire oublier que, dimanche, quelques heures avant l'échéance fatale, il reste encore au XV de France un dernier match à gagner.
Pure formalité d'ailleurs, puisque son ultime adversaire de la poule D, la Géorgie, aura foulé la pelouse de Bollae