Saint-Étienne
envoyé spécial
Passer à deux points des quarts de finale, ça fait mal. Surtout quand on a le sentiment, comme Pierre Berbizier, que «l'Italie était la plus forte». Si elle avait joué un peu plus, elle pouvait plier la rencontre. Mais les Italiens n'avaient pas confiance en eux. Et l'Ecosse, sans rien démontrer dans le jeu, a gagné (18-16), en capitalisant sur les fautes italiennes.
Efficace.«Ils ont mérité leur victoire, reconnaît le coach des Transalpins. Ils ont su profiter de nos problèmes de discipline, des fautes inutiles. Avec un buteur comme Chris Paterson, ça ne pardonne pas.» Avec 100 % de réussite sur ses six pénalités, Paterson a marqué tous les points de son équipe. Ajoutez Dan Parks et son impeccable jeu au pied, et vous avez la recette du succès écossais : rien de génial, mais de l'efficace.
Sous la pluie de Saint-Étienne, samedi, il n'y avait guère d'alternative : «Le jeu au pied, et l'occupation du terrain, voilà ce qui comptait, explique le capitaine, Jason White. Tout n'a pas été au top, mais on a réalisé l'essentiel.» Le troisième ligne écossais sait qu'il «faudra être bien meilleur pour gagner en quarts de finale».
Mais l'Ecosse a évité l'humiliation : elle garde sa place dans les huit meilleurs. Vu son niveau, ça paraît presque inespéré au coach, Frank Hadden, qui loue surtout la performance de ses avants : «C'est une équipe jeune, on a fait de gros progrès depuis deux ans, on peut en