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Libération

Le défi français ne touche pas de fonds

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publié le 1er octobre 2007 à 0h26

Pour une fois, cela semblait bien parti. Malgré la 8e place d'Areva Challenge lors de la dernière Coupe de l'America, le sponsor était prêt à continuer l'aventure. Le communiqué du 14 mai paraissait clair : «Pour préparer dans les meilleures conditions la prochaine campagne française dans la Coupe de l'America, Areva annonce sans attendre la fin de la 32e édition son souhait de poursuivre son partenariat titre avec l'équipe de France.» Le syndicat tricolore aurait dû recevoir plusieurs millions d'eu­ros à temps avant que marins et designers ne fassent leurs valises pour l'étranger. Mais la machine s'est grippée.

Tendance. Areva, mécontent du management du patron de l'équipe, Stéphane Kandler, voulait lever son option d'achat sur les bateaux et mettre en place son propre projet. Des consultations estivales et la conjoncture actuelle du leader mondial du nucléaire ont inversé la tendance. «Nous pouvions devenir opérateur de l'équipe en rachetant les actifs ou demeurer sponsor», explique Jacques-Emmanuel Saulnier, porte-parole d'Areva. Faisant trois pas en arrière, l'entreprise contrôlée par l'Etat sera au mieux partenaire, et pas dans n'importe quelle condition .

«Si on nous présente un projet financièrement et sportivement structuré, nous verrons quelle place pourra être la nôtre comme sponsor. A ce jour, nous n'avons reçu aucune proposition de ce type.» De source proche du dossier, Areva n'est pas disposé à financer Kandler, mais n