Menu
Libération

Toyota fête cinquante ans de déboires sportifs

Article réservé aux abonnés
publié le 1er octobre 2007 à 0h26

Depuis quelques mois, les Japonais de Toyota sont installés au sommet du marché automobile mondial et peuvent revendiquer la très enviée position de premier constructeur mondial. A l'occasion du Grand Prix du Japon sur le circuit du Mont-Fuji, dont le constructeur japonais est propriétaire, l'objectif (manqué) de l'écurie japonaise était d'améliorer son piètre score de la saison 2007 qui se limitait aux douze points décrochés par ses pilotes, l'Italien Jarno Trulli et l'Allemand Ralf Schumacher, au cours des quatorze premières courses. Et encore Trulli, pas plus que Schumacher, n'ont été capables de faire mieux que sixième, bien loin des podiums visés en début de saison et encore plus loin d'une improbable victoire. Logiquement surclassée par McLaren-Mercedes et par Ferrari, l'équipe Toyota a également subi la loi de BMW et de Renault, mais aussi d'équipes plus modestes comme Red Bull et - suprême affront - l'écurie Williams à laquelle Toyota fournit des moteurs.

Un résultat enfin digne de son rang de premier constructeur mondial aurait permis aux hommes de Toyota de commémorer avec le sourire leur cinquante ans d'implication dans le sport automobile, initié en septembre 1957 par la participation d'une Toyopet Crown au rallye d'Australie.

Tricherie. Dès lors, séduits par les retombées de cette participation à une épreuve hors de ses frontières, les administrateurs de Toyota acceptent que leur firme s'implique dans la compétition ne serait-ce que pour faire de l'ombre à