Cardiff
envoyé spécial
On attendait un discours triomphaliste de la part du coach des Bleus, c'est pourtant un Bernard Laporte sobre et conscient du chemin restant à parcourir, qui commente la victoire des siens.
Votre première impression après ce match.
Je tiens avant tout à féliciter les joueurs qui ont su rivaliser avec cette équipe néo-zélandaise, certainement la meilleure du monde. Nous ne voulions pas jouer ce quart de finale à Cardiff, nous l'avons fait à cause de la défaite lors du premier match. Et depuis 6celle-ci, l'équipe a répondu avec beaucoup d'envie, d'enthousiasme, de précision. Contre les Blacks, elle n'avait pas envie de mourir et voilà. Félicitations donc aux joueurs, parce que sur le terrain ce sont eux qui courent, eux qui transpirent, eux qui souffrent. Cela dit, nous n'avons gagné qu'un quart de finale de Coupe du monde, nous n'allons donc pas nous éterniser là-dessus.
Le coach néo-zélandais, Graham Henry, prétend que c'est à sa défense que la France doit sa victoire.
Notre défense s'est montrée très convaincante. Notre discipline aussi, puisqu'en fin de match, lorsque nous étions sous pression, nous n'avons pas concédé de pénalité. Mais je retiens aussi l'efficacité que nous avons démontrée en marquant deux essais malgré le peu de ballons qu'on a eus.
N'avez-vous pas douté en première mi-temps ?
On a eu un flottement de dix à quinze minutes Ils nous ont donc marqué un essai à ce moment-là, ils nous ont amenés à la faute deux fois. Mais hormis cette pé