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Libération
Interview

De Sydney à Saint-Denis

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publié le 13 octobre 2007 à 0h45

Tous les trois peuvent se revendiquer champion du monde. En 2003, ils étaient de l'aventure de Sydney et furent les premiers représentants d'une nation du Nord à remporter le trophée. Quatre ans plus tard, Lawrence Dallaglio, vieillissant, Jason Robinson, sur le retour, et Mike Catt, toujours fringant, reviennent sur la demi-finale d'il y a quatre ans et celle qu'ils s'apprêtent à disputer samedi au Stade de France, sur la lancée de leur victoire en quart contre les Australiens.

Lawrence Dallaglio Troisième ligne centre, 83 sélections

«Revenir sur terre»

«Comme les Français, nous avons accompli une grande performance le week-end dernier. Et les deux équipes la méritaient. Mais une fois le week-end passé, il était important pour nous de zapper rapidement sur un autre objectif qui est donc de battre la France samedi. Nous étions évidemment très excités d'avoir battu l'Australie, mais nous nous sommes tous levés le lendemain dans l'objectif d'améliorer notre jeu. Je ne dis pas que notre performance samedi dernier n'était pas énorme, mais il y a un autre pas à franchir ce week-end. Nous devons donc revenir sur terre, conserver cet exploit en mémoire, mais produire quelque chose de meilleur encore. Que l'Angleterre puisse se retrouver encore une fois en position de gagner la Coupe du monde est quelque chose que peu de gens attendaient. Il y a eu beaucoup de choses en fait dans cette compétition que personne n'attendait vraiment. En 2003, les choses auraient pu mal tourner pour nous,