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Libération
Interview

«On a plus manqué de chance qu'autre chose»

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Frédéric Michalak demi d'ouverture remplaçant de l'équipe de France
publié le 15 octobre 2007 à 0h46

Le miracle ne se sera pas reproduit une troisième fois. Sauveur des Bleus en phase de poule contre l'Irlande (coup de pied à suivre pour Vincent Clerc de l'extérieur du pied), et en quart de finale contre la Nouvelle-Zélande (percée de quarante mètres), Frédéric Michalak, l'ancien ouvreur du Stade toulousain en partance pour les Natal Sharks (Afrique du Sud), n'aura pas pesé autant que d'habitude sur le jeu, pendant la demi-finale contre l'Angleterre.

Votre impression à chaud au sortir du terrain.

Je suis déçu bien entendu, surtout quand je pense au match que nous avons joué la semaine dernière à Cardiff contre les All Blacks. Tout le monde nous voyait en finale et c'est vrai qu'il y avait la place pour gagner.

Vous-même, ne vous êtes-vous pas vus en finale ?

On s'y est tous vu. on avait tellement envie d'y être. On savait bien que ce n'allait pas être chose aisée, c'est toujours difficile de gagner des matchs à un tel niveau. Déjà la semaine précédente, ça a avait été très dur, très intense, les joueurs avaient beaucoup donné. Mais là, c'est bizarre, on sentait un faux rythme. On allait au sol, on mettait deux heures à écarter un ballon, on finissait par taper. On subissait vraiment un faux rythme.

Quelles consignes aviez-vous reçues précisément ?

Sachant dès le début que les Anglais alignaient un gros rideau, l'idée était donc de jouer dans leur dos, ou par-dessus, ou très loin ou très haut. C'étaient ça les consignes. On savait aussi qu'il y avait la place pour le jeu à la main