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Libération
Interview

«Prouver que nous valons mieux»

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publié le 19 octobre 2007 à 0h53

Indiscutable titulaire à l'ouverture durant le Tournoi des six nations, David Skrela (28 ans, 10 sélections) a payé au prix fort l'échec du XV de France contre l'Argentine en match inaugural de la Coupe du monde, puisque, amoindri par une blessure il est vrai, il a ensuite disparu du groupe des 22. Ce soir, il retrouve enfin le terrain (au poste de centre) pour disputer la «petite finale», contre l'Argentine justement, résolu à prendre sa revanche.

Comment avez-vous vécu ces derniers jours hors du groupe ?

Ça n'a pas été évident, dans la mesure où nous avions tous envie de jouer le quart et la demi-finale. Mais une fois la liste donnée par le staff, nous, les joueurs non retenus, avons mis de côté déception et amertume pour aider à la préparation de l'équipe. Il faut savoir se mettre au service du collectif.

Sans éprouver le moindre sentiment d'injustice ?

A Cardiff, ça a été à peu près. Lionel Beauxis [demi d'ouverture, ndlr] ayant fait un gros match contre la Géorgie, je me disais qu'il était possible que je ne sois pas retenu. Mais pour la demie, la déception a été réelle, car plusieurs d'entre nous pouvaient prétendre jouer ou faire partie du banc. Comme les autres, nous avions travaillé trois mois pour préparer cette Coupe du monde. Quand les vainqueurs des Blacks ont été reconduits, c'est vrai que nous avons vécu un moment difficile.

Le fait d'avoir quitté l'équipe sur blessure n'a-t-il pas atténué votre déception ?

Non. Le résultat a été le même. Après ma blessure, j