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Libération

La soif de gagne de Kimi

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Accueilli chez Ferrari au début de la saison 2007, le Finlandais a fait preuve de patience.
publié le 22 octobre 2007 à 0h58

Lassé de perdre des championnats du monde dans la dernière ligne droite, Kimi Räikkönen a quitté l'écurie McLaren-Mercedes à la fin de la saison 2006 se laissant séduire par l'offre alléchante que lui proposait l'écurie Ferrari. Un salaire en rapport avec son talent et son expérience (il est question de plus de 30 millions de dollars) et l'assurance d'y trouver une ambiance plus chaleureuse. Car, paradoxalement, ce jeune homme glacial, et piètre communiquant, a reconnu avoir souffert du manque de chaleur humaine lors de son long séjour chez les gris. Il y avait été engagé en 2002 après avoir subjugué la plupart des observateurs lors de sa première saison, très convaincante, au volant d'une Sauber en 2001. Ces débuts en F1 du Finlandais, à l'âge de 21 ans, avaient pourtant paru prématurés aux yeux des responsables de la FIA qui ne lui avait délivré sa superlicence (sésame indispensable pour piloter une Formule 1) qu'à titre provisoire. Il est vrai que le jeune et encore boutonneux Räikkönen n'avait alors dans les bras qu'une dizaine de courses en monoplace après s'être illustré en karting au cours de sa jeunesse. Pourtant, après avoir marqué un point à l'occasion de son premier Grand Prix, personne n'a plus jamais émis l'idée assez saugrenue de remettre en cause la superlicence du Finlandais et sa place dans le peloton.

Panache. Revendu fin 2001 à prix d'or par Peter Sauber à McLaren, Räikkönen y prend toute sa dimension au sein de l'équipe anglo-allemande où il remporte sa pr