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Libération

Lyon revient dans la partie

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publié le 24 octobre 2007 à 1h03

Après deux peignées subies lors des deux matchs initiaux (0-3 à Barcelone puis face aux Glasgow Rangers), l'Olympique lyonnais s'est refait un moral et une situation en l'emportant hier (2-0) à Stuttgart, devant un VfB désormais seul dernier du groupe E avec 0 point. C'était clair pour tout le monde : l'OL jouait sa survie dans la compétition reine des clubs, cette Ligue des champions devenue au fil des années un objectif déclaré pour une équipe trop à l'étroit - ses six titres nationaux de rang en témoignent - dans les limites hexagonales.

Hier, les Lyonnais l'ont emporté à Stuttgart sur leur standing, sans trop en remettre. Sans s'affoler non plus. Ce match de la dernière chance n'en fut jamais vraiment un : trop de contrôle, trop d'arrière-pensées. Trop dans la ligne de cet étrange exergue, lâchée vingt-quatre heures avant la partie par le coach lyonnais Alain Perrin : «Il faudra surtout être costaud défensivement. Il faudra aussi se méfier des émotions.» On sait d'expérience qu'il ne faut jamais croire ce que racontent les entraîneurs avant les matchs, que ceux-ci ont compris depuis longtemps tout le parti qu'ils pouvaient tirer de l'écho phénoménal qui est fait de leurs propres mots quand les choses se trament. Sauf que là, on a senti une pointe de conviction chez l'ancien Sochalien. Ne pas se découvrir. Tenir l'adversaire par la barbichette, comme il sied au-delà d'un certain niveau de compétition, et laisser le temps (la fatigue et son corrolaire, l'absence de l