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Libération

XV de France : trois hommes en première ligne

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publié le 25 octobre 2007 à 1h05

Faire mieux que Monsieur 66% de victoires et ses deux Grands Chelems en huit ans. C'est le contrat que viennent de signer Marc Lièvremont, le Catalan, Emile Ntamack, le Toulousain, et Didier Retière, le Dijonnais, qui ont succédé à Bernard Laporte, à la tête du XV de France. Alors que la Coupe du monde de rugby s'est terminée il y a à peine une semaine, et que l'ancien sélectionneur a revêtu le costume bleu gouvernemental depuis trois jours, cette désignation lors du Comité directeur de la FFR tenu hier à Tarbes paraît pour le moins surprenante par sa rapidité et son déroulement. Elle a certes permis d'éviter une guerre de succession mais a fait avorter la rédaction d'un business plan du XV de France sur quatre ans. Bernard Lapasset, président de la FFR, a sorti les noms de sa grande casquette de douanier. Ce mode de désignation, par la FFR et la Direction technique nationale (Jean-Claude Skrela), en agace certains.

Grain de sel. «C'est une grande victoire de la DTN, tonne Serge Blanco, président de la Ligue nationale de rugby. Personnellement, je suis satisfait du choix des hommes, en revanche, je le suis beaucoup moins sur la méthode adoptée par la FFR pour faire ce choix. Et le projet ?» La Direction technique nationale a en effet mis son grain de sel. Du moulu gros. Jean-Claude Skrela s'est ainsi bien replacé dans l'organigramme décisionnel. Ce n'est pas un hasard si on retrouve aux premières places de l'encadrement du XV de France deux ex-coéquipiers, sous