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Libération

Nalbandian exterminator à Bercy

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publié le 5 novembre 2007 à 1h18

L'affiche était belle. Avec Rafael Nadal opposé à David Nalbandian en finale du Masters Series de Paris-Bercy, on pouvait s'attendre à du spectacle. D'autant que le sillon tracé par ces deux joueurs sur la route de la finale était rectiligne. Pour Nadal, rien de spectaculaire à vrai dire. Des premiers tours comme des mises en jambes, un quart bien ficelé face au teigneux Mikhail Youzhny, une demi-finale plus accrochée pour se défaire, à l'énergie, du sympathique Marcos Baghdatis et un rendez-vous en finale avec Nalbandian, celui qui l'avait fessé à Madrid (6-1, 6-2).

Le parcours de l'Argentin avait une tout autre allure avec un démontage en règle de la mécanique suisse Federer dès son huitième de finale, rééditant ainsi son exploit de Madrid où il avait déjà surclassé le numéro 1. Puis ce fut la mise à l'écart du bondissant Espagnol David Ferrer, avant un non-match samedi face à un Richard Gasquet démobilisé.

Géométrie. Nadal avait-il bien intégré la leçon de Madrid ? Manque de chance pour le numéro 2 mondial, David Nalbandian avait totalement changé de matière hier après-midi, appliquant un cours magistral de géométrie que, manifestement, Nadal n'avait pas révisé. Ce qui lui a valu un zéro pointé au deuxième et dernier set, puisque Nalbandian a gagné cette finale parisienne (6-4, 6-0) en un peu plus d'une heure.

Nadal n'avait pas de raison d'être déçu ou de nourrir des regrets après avoir tenu jusqu'à 4-4 dans le premier set, juste avant de perdre son service. Nalbandian était