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Libération

La Coupe d'Europe redémarre cahin-caha

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publié le 10 novembre 2007 à 1h24

Cette Coupe a eu chaud aux oreilles, qu'elle a d'ailleurs grandes. Il y a six mois, un conflit entre les clubs anglais et leur fédération avait mis en péril l'édition 2008. Les clubs français, par l'intermédiaire de la Ligue, profitaient de l'aubaine pour réclamer davantage d'influence dans la compétition; la Fédération avait cédé rapidement en s'amputant des deux bras, finance et pouvoir. Les clubs anglais, eux, n'ont eu que cette semaine l'assurance de disputer la compétition européenne. La Coupe d'Europe est donc sauvée à la grande joie de l'ERC, organisatrice, qui n'aurait su que faire des déjà 13 000 détenteurs de billets pour la finale de Cardiff en mai. Apaisement pour le rugby européen mais tambouille indigeste pour les clubs français.

Vacances. La Coupe du monde s'est terminée il y a un mois, le Top 14 a repris la semaine suivante, et voilà que Clermont, Toulouse, Bourgoin, Paris, Perpignan, Biarritz, doivent courir à Edimbourg, Londres ou Viadana pour disputer un trophée qu'ils n'ont plus gagné depuis 2005. «C'est une compétition qui arrive trop tôt, explique Guy Novès, manager du Stade toulousain. Il est devenu très difficile de la jouer de manière professionnelle.»

L'envie d'en découdre est présente mais les effectifs sont détricotés. Paris jongle entre blessés et Argentins festifs. Pendant plus de trois mois, Guy Novès n'a pas vu ses internationaux. Jean-Baptiste Elissalde, qui a rejoué juste après le Mondial, prenant dix jours de vacances ensuite, f