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«Ca va être "la longue route" car l’alizé n’est pas violent»

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La Transat Jacques Vabre n'est pas finie pour tous les skippers, les monocoques étant encore en course. Anne Liardet fait équipe avec l’Anglais Peter Harding sur 40 Degrees. Carnet de bord de la navigatrice.
par Dino Diméo et Anne Liardet
publié le 15 novembre 2007 à 7h00

Anne Liardet, 46 ans, navigue depuis plus de vingt ans. Elle a déjà disputé la Mini Transat, le Vendée Globe 2004 où elle s'est classée onzième, la Route du Rhum 1990, et deux Transat Jacques Vabre. Elle a également participé à la tentative de record entre New York et San Francisco via le Cap Horn en 1989. Aujourd'hui, elle est skipper de 40 Degrees, un monocoque de 40 pieds engagé dans cette édition de la Jaques Vabre. Anne a embarqué au pied levé sur ce bateau neuf pour remplacer son amie Anglaise Miranda Merron, victime d'un ennui de santé. C'est avec elle qu'elle s'était rendue à Bahia il y a deux ans.

Elle fait équipe avec l'Anglais Peter Harding et, mercredi au relevé de position de 12 heures, le bateau est pointé à la cinquième place du classement des monos de 40 pieds derrière l'Italien Giovanni Soldini (Telecom Italia). 40 Degrees se trouve actuellement au large des côtes du Sénégal et son arrivée à Salvador de Bahia (Brésil) est prévue aux alentours du 26 novembre. Carnet de bords de la navigatrice.Mercredi 14:
«Je n'ai pas été très bavarde depuis le départ. La météo a été plus que clémente depuis Le Havre, et à part le Pot-au-noir où on pourrait se faire secouer un peu, il n'y a plus que de l'alizé devant nous. Ça reste cependant tordu au niveau de la tactique et on se prend pas mal le chou sur les fichiers météo: les erreurs se payent cash et on a bien profité de celles des copains (bon, on n'est pas mauvais non plus). <